Bahhh alors pourquoi mettre en ligne un truc aussi mal fagoté ?
Parce que Ma Ferme Autonome a écrit un bouquin basé sur les connaissances agricoles du 19e siècle et qu'il cherche des types pour en faire un PDF imprimable. Comme je suis aussi l'auteur de fiches sur ConTeXt qui est un logiciel pour mettre en page des bouquins (le lien vers le site si ça t'intéresse) et que du coup j'ai mis en page son bouquin, j'ai pensé que ce site qui parle de connaissances agricoles du 19e siècle est un bon endroit pour y mettre un lien de téléchargement même s'il n'est pas fini, fini. Ça va me forcer à le terminer.
Une version PDF de « Faire votre forêt comestible». Cette version est sans interaction et avec une police plus petite donc moins de pages, plus faite pour l'impression. Elle est sur 2 colonnes au format A4.
J'ai également mis une version web tu y accèdes par le menu en haut de la page.
Ici une version PDF du Gressent « Le potager moderne» , la même mais en pas pareil, une version papier sans interaction et une police différente et donc avec moins de pages, plus faite pour l'impression.
Et « La culture maraîchère de Paris» de Moreau et Daverne, version papier.
Et « La culture maraîchère de Paris» de Moreau et Daverne, version écran avec interaction.
Et « L’Arboriculture fruitière» de Gressent, jusqu'à la partie 8 comprise il manque 2 parties
Il y a un autre truc que j'ai modifié par rapport aux versions originales, c'est le pognon. Ils parlent beaucoup de combien ça coûte et de combien ça rapporte. Mais les francs du 19e ça nous dis à peu près rien, donc j'ai ajouté une conversion des francs de 1850 en euros de 2019, en équivalent en terme de pouvoir d’achat, à l’aide du convertisseur de l’INSEE.
Pourquoi s'intéresser à ces vieux ouvrages ?
Parce que à l'image des maraîchers parisiens qui réussissaient à obtenir 8 cultures successives par planche et par an et arrivaient à nourrir toutes la population parisienne, fournissant des melons murs en avril ! ces agriculteurs étaient arrivé au sommet de leur art, le tout sans aucun produit chimique et avec une très grande autonomie.
Bien entendu il faut s'inspirer de leur méthodes et ne pas les appliquer à la lettre car nous possédons des connaissance qui leur étaient totalement étrangère comme par exemple le rôle des mycorhizes, la notion de sol vivant et certaine technique n'étaient pas approuvé par tous à l'époque, comme Gressent qui s'il reconnaît la très grande compétence des maraîchers parisiens et les considère comme les meilleurs du monde, dit aussi que leur légumes ont un goût de flotte, car ils forcent les légumes en les arrosant plusieurs fois par jours et que les quantités de fumier de cheval qu'ils utilisent, sont hors de portée d'un maraîcher de province.
Une autre raison de s'intéresser au technique du XIXe siècle, est qu'elles sont facilement reproductible sans un outillage perfectionné et sans une débauche d'énergie.