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Fleuron

Salades

Si on laisse des salades germer sur place (on laisse les graines tomber sur le sol) → les plantules ne sont jamais attaquées par les limaces, la plante à développé des toxines qui protègent les nouveaux plants.

Gilbert Cardon

Cours n°3, mars 2014

Salsifis

Salsifis blanc le vrai c'est un bisannuel qui n'est plus comestible quand il monte en fleurs.

À planter en juillet pour une récolte au printemps suivant.

La racine est petite et peu inintéressante, mais donne au printemps une rosette de fleurs très bonne.

Gilbert Cardon

Cours n°7, juillet 2014

Sang

Très bon engrais mais en petites quantités → car trop riche pucerons.

Gilbert Cardon

Cours n°8, août 2014

Scorsonère

C'est ce que l'on appelle salsifis. Le vrai salsifis fait de petites racines au goût d’huître c'est pour s'amuser c'est très spécial.

On peut laisser sur place le scorsonère 3 - 4 ans. Il grossis tous les ans sauf s'il monte en graine → couper la fleur.

La première année les terrains ne sont pas assez riches pour faire de grosse racine→ les laisser plusieurs années.

Plantation en juillet - aout pour les avoir au printemps suivant production plus belle. C'est des petits bâtons que l'on enfonce dans la terre tous les 5 cm.

Ils ne se repiquent pas.

La racine se vide au moment de la montaison en fleur mais la racine se reconstitue après, si l'on veut la racine ne pas laisser la plante monter en fleur.

Si on les laisse en terre plusieurs années → la racine de plus en plus longue → 1m → problème d'extraction → mais les grosse racine aussi bonne et fine que les petites.

Gilbert Cardon

Cours n°3, mars 2014

Semences

Ne jamais mettre ses semences dans du plastic ou du papier alu mais dans du papier, car les semences ne sont jamais parfaitement sèches et elle pourrissent. Le papier respire et absorbe l'eau.

Une graine séchée rentre en dormance et ne craint plus rien à l'exception de l'humidité.

Gilbert Cardon

Cours n°3, mars 2014

Semences

Si l'on fait ses semences de tomates aubergine, poivrons, il faut le faire sur des fruits très mûr à la limite pourris. Au bout de 4 - 5 ans la variété est adaptée au terrain.

Ne pas laisser sécher les semences au soleil.

Gilbert Cardon

Cours n°4, avril 2014

Semences (mélanger)

Il faut mélanger les semences de laitues à couper de couleur différentes (verte rouge,…) ou mélanger les semences de différentes variétés de carottes (rouge, blanche, hâtive,…) vous êtes plus sûr de la reprise car en fonction du temps, c'est telle ou telle variété qui va se développer.

On a remarqué que quand on mélangeait des pommes de terre de couleurs différentes sur une même ligne elles étaient moins attaquées. C'est lié au différents pigments quelles contiennent (idem pour carotte et salade).

Au Pérou il n'y a pas de variété de pomme de terre comme chez nous, ils mélangent tout, chaque patate est une variété.

Gilbert Cardon

Cours n°1 et 2, 2014

Les semis

Première méthode (la plus simple) :

Il faut prendre des bacs étanches, (style contenant à glace) de 10 cm de hauteur minimum. Pour les choux et les plantes à fort développement racinaire il faut 20 cm de hauteur minimum.

Le terreau est juste un support, les graines n'ont besoin de rien pour germer ni pour pousser pendant 1 à 2 mois. Tout ce que l'on ajoute comme engrais contrarie la pousse plutôt que ne l'aide. On peut transvaser sans problème une plante d'un milieu pauvre vers un milieu riche, mais l'inverse n'est pas vrai.

Il n'y a pas besoin d'un terreau très fin. Tous les terreau du commerce (sans engrais conviennent) car ils sont chauffés en autoclave et ne contiennent pas de germes parasites → prendre le moins cher.

La terre de jardin poudrée d'algue marine (pour l'acidifier et empêcher le développement des champignons responsables du filage des semis) ou mieux mélangée d'1/3 de tourbe est suffisante.

Attention le charbon de bois est un anti-germinatif.

Quelque soit la taille du récipient il faut le remplir jusqu'en haut car les jeunes pousses on besoin de lumière et si elles se trouvent quelques centimètres sous le bord du pot elles filent pour rechercher la lumière.

Le terreau ne doit pas être mouillé avant de remplir le récipient. Un bon terreau absorbe 3 à 4 fois sont volume d'eau.

Une foi le récipient rempli de terreau on mouille bien. La quantité d'eau doit être suffisante pour la vie de la plante pendant 1 à 2 mois car on ne doit plus ajouter d'eau. La jeune plantule est très sensible aux écarts de température de l'eau. ± 2°C d'écart entre la t° du sol et l'eau et c'est la mort de la plantule.

Comme on a mouillé le terreau le niveau à baissé on rajoute du terreau à ras bord du récipient.

90 % des graines on besoin d'obscurité pour germer, il faut donc les enterrer dans 1 à 2 cm de terreau. Il faut tasser la terre à l'aide d'un "tapoteur" car il ne faut pas d'air autour de la graine lors de la germination, si non le germe meure.

En résumé :

Gilbert Cardon

Cours n°1 et 2, 2014

Les semis

Deuxième méthode (la plus efficace) :

Bacs étanches et gobelets avec des trous. Les trous ne doivent pas être fait dans le fond des gobelets mais sur les parois.

On prépare les gobelets comme dans la méthode précédente, puis on met l'eau dans le bac étanche, l'eau va monter dans chaque gobelet par capillarité. Il faut préparer les gobelet 24h à l'avance pour que l'eau est le temps de monter dans les gobelets.

L'avantage de se système est que si pour une raison ou pour une autre (température trop chaude ou temps trop sec) il faut ajouter de l'eau, on peut le faire en remplissant le bac étanche. L'eau doit parvenir par le bas, ne jamais arroser par le dessus. L'eau en montant lentement dans les gobelets prend la température de la terre. De toute façon il faut toujours avoir de l'eau à la température de la pièce.

Un autre intervenant ne prépare pas ses pots à l'avance, il préfère mettre ses graines dans un terreau sec, car pour lui si le terreau est humide le tapotage n'est pas efficace. Il fait tout à sec puis il met ses pots dans un bac rempli d'eau, en 1/2 heure la terre des pots est humide, il complète la hauteur de terre et il place ses pots dans leur bac étanche définitif.

Gilbert Cardon

Cours n°1 et 2, 2014

Semis

L'avantage de faire des semis est que ça n'occupe pas le jardin → augmente la production. De plus on ne repique que les plus beaux sujets → meilleur production.

Gilbert Cardon

Cours n°1 et 2, 2014

Semis

La température de germination est très importante. Une fois la plantule sortie on peu baisser la t° de 10°C sans problème.

Par exemple pour tout ce qui est plantes chaudes (tomates, poivrons, aubergine,…) la température de germination est de 20 à 25°C. On peut le faire dans une pièce complètement obscure. Par contre une fois germée l'élément important c'est la lumière. On peut donc déplacer les semis dans un lieu plus froid (jusqu'à 10°C de moins) mais très lumineux, une serre froide par exemple où la température est de 10 à 12°C.

Pour empêcher le filage des semis il faut beaucoup de lumière.

Il y a des plantes qui une fois germées peuvent aller dehors même s'il gèle (salade).

Pour les plantes chaudes (tomates, aubergines, melons…) le seul impératif est que la température ne descende jamais en dessous de 8°C. C'est pour cela que dans nos régions (Nord - Belgique) si l'on n'est pas bien équipé (serres) il ne faut pas faire ses semis de plantes chaudes avant fin mars.

Gilbert Cardon

Cours n°1 et 2, 2014

semis et arrosages

Pour les semis il faux arroser la terre (par en-dessous) pas la plantule.

Pas utile d'arroser le semis → endurcis la plantule.

De toute façon peu d'eau dans les semis.

Gilbert Cardon

Cours n° 8, août 2014

Semis et engrais

Pas d'engrais pour les semis. La graine à tout pour grandir.

Plantule dans terre pauvre → jardin plus riche ↑

Plantule dans terre riche → jardin plus pauvre ↓

Gilbert Cardon

Cours n° 8, août 2014

Semis et sécrétions

Les semis émettent des sécrétions dans la terre pour la transformer à la convenance de la plante. La plantation d'un sujet adulte est plus délicate (peu de reprise) qu'un semi car la plante n'a pas pu transformer le milieu.

Il y a beaucoup de plantes ou de légumes qui ont des difficultés à ce développer dans la terre où on les a mis, car ils doivent d'abord coloniser la terre par leur sécrétions. Quand on part de semis, les graines produisent ces sécrétions qui modifient l'environnement et fabriquent autour d'eux la terre qui leur conviennent.

C'est le cas des kiwis dont les reprises des boutures est faibles (on accuse souvent le froid alors que certaine espèce résiste à -35°C). Pour avoir le plus de chance de reprise il faut faire les boutures au printemps quand la plante part en végétation et émet des sécrétions qui modifient la terre.

Gilbert Cardon

Cours n° 2, février 2014

Voici un extrait de la vidéo «Symphony of the Soil» où le Dr Elaine Ingham de soilfoodweb  explique le rôle des sécrétions des plantes.

Serre

Attention si la serre est en verre il faut protéger avec un voile car la lumière est trop intense. Dans les serres en bâche plastic transparent → la lumière est diffuse.

Il faut mettre de l'eau dans une serre, par exemple des tonneaux enterrés dans les chemins. En été l'évaporation de l'eau abaisse la température et en hiver la masse d’eau maintien la t°C. En été il faut arroser le matin pour abaisser la température et s'il n'y a pas de réservoir d'eau arroser les chemins pour abaisser la t°C.

Solanacées

Les solanacées aiment revenir sur leur propres déchets (qu'il faut laisser en place, on laisse les fanes de tomate même envahis de mildiou sur le sol). En effet il va se développer des parasites du mildiou (qui est un champignon) qui vont ralentir au fur et à mesure l'apparition de ce dernier.

Gilbert Cardon

Cours n° 5, mai 2014

Soja

Soja même culture que le haricot pousse bien chez nous.

Gilbert Cardon

Cours n° 5, mai 2014

Sol (compatibilité)

Il n'y a pas d'incompatibilité entre les différents types de sol (sol de foret, sol de prairie...), même s'ils présentent des aspects et des compositions différentes. On peut faire pousser un chêne au milieu d'une prairie. Les vergers normands sont composés d'arbres et de prairie. Ceci est dû au fait que le cycle de la fertilité que ce soit sur de la prairie, de la foret de feuillue ou de la foret de résineux est toujours le même et travaille sur les mêmes fondamentaux. Quelque soit l'écosystème c'est les mêmes fondamentaux et ils sont compatibles les uns les autres. Ceci permet l'agroforesterie.

François Mulet

Formation MSV 2016

Sol (le sol est vivant)

Le sol a toutes les caractéristiques d'un être vivant.

François Mulet

Formation MSV 2016

Sol (destruction)

Le sol est un milieu fragile car il est organo-minéral. Il est formé de matière organique, l'humus et de matière minéral les argiles.

L'humus et l'argile sont attaché par des attaches électriques (liaison de van der Waals) qui sont très fragiles.

Il est donc très facile de détruire un sol.

Depuis son origine jusqu'en 1900, l'humanité a détruit 1 milliard d'hectares de terre, au XXe on a crée 1 milliard d'hectares de déserts supplémentaires. On dégrade à l'heure actuelle 10 millions d'hectares de sols chaque année. Il reste 1,5 milliard d'hectares de terres cultivables

En France on perd chaque année 82 000 ha de terres agricoles, dont 60 000 ha/an par urbanisation, soit un département tous les 7 ans. De plus 5 t/an/ha de sol sont perdu par érosion en agriculture intensive et on les retrouvent dans les rivières.

Claude Bourguignon

Garder le lien avec la terre

Sol (irrigation)

Un sol malade ne retient plus l'eau → il faut irriguer de + en +.

En France +330% de surface irriguées entre 1970 et 2010. Il y a 1,53 million d'hectares irrigués → l'agriculture consomme plus de 50% de l'eau utilisée, 80% en été.

Claude Bourguignon

Garder le lien avec la terre

Sol (contenu)

Par m² de sol on trouve (poids de matière sèche) :

Marcel Bouché

Les Rencontres Nationales MSV 2015, à Baerenthal (57 - Moselle)