La mise en page

Fleuron

Les dimensions du papier

Les dimensions du papier se règlent avec la commande :

\setuppapersize[liste options format papier]
[
liste options format impression]

La seconde série d'options peut être omise, dans ce cas le format d'impression est le même que le format de papier.

Par exemple pour un document en A4 imprimé en A4 :

\setuppapersize[A4]

Pour un A5 imprimé sur un A4 :

\setuppapersize[A5][A4]

Voici la liste des options :

Valeur Effet
A3, A4, letter, . . .format du papier voir la remarque ci-dessous
landscapeà l'italienne ou paysage (plus large que haut)
mirroredécriture spéculaire (comme vue dans un miroir) pour travailler comme Léonard de Vinci
rotatedpage tournée de 90°
90page tournée de 90° même effet que rotated
180page tournée de 180°
270page tournée de 270°
oversizedajoute 1,5 cm à la largeur et 1,5 cm à la hauteur
undersizedenlève 1,5 cm à la largeur et 1,5 cm à la hauteur
doublesizeddouble la surface de la feuille en modifiant la hauteur et la largeur : un A4,doublesized est équivalent à un A3
doubleoversizeddouble la surface de la feuille et ajoute 1,5 cm à la largeur et 1,5 cm à la hauteur

Ces options sont valables aussi bien pour le format du papier que pour le format d'impression. Voici par exemple la commande pour un document en A5 imprimé sur du papier en A4 en mode paysage :

\setuppapersize[A5][A4,landscape]

Tous les formats définis par la norme iso-216 sont reconnus : A0 à A9, B0 à B9 et C0 à C9. Les formats américains également letter, executive, legal et tabloid, . . . Tu peux également utiliser les formats RA et SRA (format de papier pour les imprimeurs). Je te renvoie à ces pages de Wikipédia pour plus de détail sur les formats de papiers : Wikipédia : norme iso-216 et Wikipédia : format de papier

ConTeXt, introduction reconnaît également les formats d'enveloppe : enveloppe, 9-14, monarch, check, DL, E3, E4 et E5.

Tu peux utiliser CD pour les pochettes de CD (12 x 12 cm).

Enfin ConTeXt, introduction permet de définir des formats de documents adaptés aux écrans d'ordinateur, en 4:3 avec S3 à S6 pour des formats allant de 300x250 à 800x600 et en 1:1 avec S33 à S66 et deux formats particuliers SW (800x450) et SM (720x450).

On peut définir son propre format de page par

\definepapersize[identifiant][options]

Voici la liste des options :

ParamètreValeurRemarque
width =dimensionlargeur de la page
height =dimensionhauteur de la page
offset =dimensionje n'ai pas compris son utilité
scale =nombreje n'ai pas compris son utilité

Si je veux réaliser une plaquette de 18 cm de hauteur sur 15 cm de large, voici sa définition :

\definepapersize[maPlaquette][width=15cm,height=18cm]

Je l'utilise de cette manière si je veux l'imprimer sur un A4:

\setuppapersize[maPlaquette][A4]

Je peux toujours lui ajouter des options, si par exemple je veux utiliser mon nouveau format de papier en mode paysage :

\setuppapersize[maPlaquette,lanscape][A4]

Un peu de typographie

Avant de continuer, il est indispensable de comprendre le vocabulaire employé par les typographes, pour décrire une feuille.

Le petit fond correspond à la zone blanche entre la zone de texte et bord du papier, côté reliure, est appelé aussi blanc de couture ou marge intérieure.

Le blanc de tête est la zone blanche entre le bord supérieur de la page et la zone de texte, est appelé aussi marge de tête.

Le grand fond , l'espace blanc entre la zone de texte et le bord externe de la feuille de papier, est appelé aussi marge extérieure.

Le blanc de pied, la zone blanche entre la zone de texte et le bas de la feuille, est appelé aussi marge de pied.

Le rectangle d'empagement est la zone dans laquelle est imprimé le texte, sa hauteur s’appelle «hauteur d'empagement» et sa largeur la "justification".

Fig. 1 : Schéma typographique d'une page en recto verso. En gris l'empagement qui contient ce qui est imprimé sur la page.

Qu'est-ce qui fait partie de l'empagement et qu'est-ce qui en est exclu ?

Classiquement, sont exclus de l'empagement, le folio, le titre courant et les notes marginales.

Le folio correspond à la numérotation des pages, il doit être bien visible du lecteur, il ne fait donc pas partie de l'empagement et est en général situé dans le blanc de pied.

Le titre courant est le rappel du titre de l'ouvrage sur toutes les pages. Pour ne pas déranger l'harmonie de la page il est rédigé dans une police plus petite et est situé hors de l'empagement dans le blanc de tête.

Les notes marginales, qui sont courtes, ou limitées à des symboles sont placées dans le grand fond.

Par contre les notes de bas de page qui peuvent être très importantes font partie de l'empagement.

Bien entendu, il y a des exceptions. Si tu accompagnes le titre courant du titre de la section ou du folio, ils intègrent l'empagement. De même si tu précèdes le folio du nom de l'éditeur, de l'année ou d'un numéro de volume. Par exemple la pagination du "Bulletin de la Société préhistorique française" fait apparaître dans le haut de la page, le titre de l'article côté interne et le folio côté externe et dans le bas de la page Bulletin de la Société préhistorique française en italique à l'extérieur et à l'intérieur l'année, le tome, le numéro de la première et de la dernière page de l'article (2012, tome 109, n°2, p.331-358). Dans ce cas, l'en-tête et le pied de page appartiennent à l'empagement.

La traduction de tout ceci dans ConTeXt, introduction

La dimension correspondant au petit fond est dans ConTeXt, introduction backspace, topspace pour le blanc de tête, height pour la hauteur de l'empagement et width pour la justification. Il n'y a pas de valeur pour le grand fond et le blanc de pied qui sont déduit des précédentes :

grand fond=width–backspace

et

blanc de pied=height–topspace

Attention ConTeXt, introduction intègre dans l'empagement l'en-tête et le pied de page (dans lequel il place automatiquement le numéro de page).

Si cette disposition est parfaite pour notre exemple du "Bulletin de la Société préhistorique française" ci-dessus, il pose problème si tu ne veux que le numéro de page. On verra ci-dessous comment faire dans ce cas.

La structure de la page

Avant toute chose il faut définir ce que ConTeXt, introduction appelle les marges. Pour ConTeXt, introduction les marges sont un endroit où l'on peut placer des objets tels que les numéros de chapitre, des notes marginale, ou des icônes pour souligner des points importants, . . .

Fig. 2 : Voici un exemple de marges utilisées.

La taille des marges n'a aucune incidence sur la largeur du texte (width) ni sa position sur la page.

Si tu attribues une taille trop grande à une marge, les textes placés dans celle-ci déborderont de la feuille.

Fig. 3 : Une valeur trop grande de la marge de droite (rightmargin), le texte déborde de la page et n'est pas imprimé.

Le partitionnement de la page ne s'arrête pas là. ConTeXt, introduction est prévu également pour écrire des documents électronique ou pour écran. Dans ce cas, il n'est pas rare d'employer des outils de navigation qui ne se placent ni dans les marges ni dans l'en-tête ou le pied de page. Pour eux, ConTeXt, introduction définit quatre autres espaces appelés leftedge, rightedge top et bottom :

Fig. 4 : Définition de top, bottom, leftedge et rightedge.

Réglage de la structure de page

La structure de la page est réglée par \setuplayout[options] qui peut prendre les options suivantes :

width, height, backspace, margin, leftmargin, rightmargin, header, footer, topdistance, headerdistance, footerdistance, bottomdistance, leftmargindistance, leftedgedistance, rightedgedistance, marking, location, scale, nx, ny, dx, dy, lines, columns, columndistance, grid, bottomspace, cutspace, textdistance, textwidth, textmargin, clipoffset, page, paper.

Fig. 5 : Schéma typographique d'une page. En magenta les noms donnés par ConTeXt, introduction pour configurer la page.

width

valeurs=dimension fit middle
Pour les typographes c'est la justification, c'est-à-dire la largeur de la zone de texte ou du corps du texte. L'option middle place la zone de texte au centre avec des valeurs de grand fond et de petit fond égal à backspace. Avec l'option fit ConTeXt, introduction prend en compte pour le calcul de la largeur de la zone de texte, les valeurs des marges, des bords (edge) et de l'espace entre la marge et le texte (rightmargindistance, leftmargindistance) et celui entre le bord et la marge (rightedgedistance, leftedge), voir la figure 6.

height

valeurs=dimension fit middle
Hauteur de la zone de texte. Cette zone comprend l'en-tête et le pied de page. C'est donc la somme de la hauteur du texte + header + footer + headerdistance + footerdistance, L'option middle place la zone de texte au centre avec des valeurs de blanc de tête et de blanc de pied égal à topspace. Avec l'option fit ConTeXt, introduction prend en compte pour le calcul de la hauteur de la zone de texte également les autres valeurs verticales (figure 7).

backspace

valeurs=dimension
La dimension du petit fond.

topspace

valeurs=dimension
La dimension du blanc de tête.

Fig. 6 : Les paramètres réglant la largeur de la page.

margin

valeurs=dimension
La dimension des marges. Attention cette valeur n'a aucune influence sur la taille de la zone de texte. Cette valeur n'a d'influence que sur l'espace réservé au texte mis en marge. Si cette valeur est plus grande que le petit et le grand fond, le texte débordera de la page. margin attribue la même largeur aux marges de droite et de gauche.

leftmargin et rightmargin

valeurs=dimension
Pour des documents avec des marges droites et gauches différentes, leftmargin règle la marge de gauche et rightmargin la marge de droite. Même remarque que pour margin.

leftedge et rightedge

valeurs=dimension
Crée une zone entre la marge et le bord de la feuille, respectivement à gauche et à droite. Utilisé pour les documents électroniques ou lus sur écran.

leftmargindistance et rightmargindistance

valeurs=dimension
Distance entre le corps du texte et respectivement la marge gauche et la marge droite.

leftedgedistance et rightedgedistance

valeurs=dimension
Distance entre la marge et la zone en bord de page (corps du texte et respectivement la marge gauche et la marge droite).

Fig. 7 : Les paramètres réglant l'en-tête.

valeurs=dimension
La hauteur de l'en-tête. header est une partie de height

valeurs=dimension
La hauteur du pied de page. footer est une partie de height

top

valeurs=dimension
Crée une marge dans le blanc de tête, dans lequel tu peux placer des annotations. Il ne fait pas partie de l'en-tête. Utilisé pour les documents électroniques ou lus sur écran.

bottom

valeurs=dimension
Équivalent à top mais pour le blanc de pied.

headerdistance et footerdistance

valeurs=dimension
Distance entre le corps du texte et respectivement l'en-tête et le pied de page.

topdistance et bottomdistance

valeurs=dimension
Distance respectivement entre la marge haute et l'en-tête et entre la marge basse et le pied de page.

Fig. 8 : Les paramètres réglant le pied de page page.%

lines

valeurs=nombre
La hauteur du texte, dan\\s le corps du texte, est calculée en nombre de lignes.

grid

valeurs=yes no
Le fait que certaines longueurs soient élastiques avec TeX comme par exemple les lignes entre les paragraphes entraîne un décalage des lignes (elles ne seront plus alignées) entre deux pages ou deux colonnes. On peut remédier à ce problème en utilisant une grille que l'on active avec l'option grid=yes

textwidth

valeurs=dimension
largeur du corps de texte. Si cette valeur est employée, c'est la largeur réelle de la zone de texte.

textdistance

valeurs=dimension
décale le corps du texte vers le bas si le nombre est positif et vers le haut si négatif.

textmargin

valeurs=dimension
si négatif décale le texte dans les marges de gauche et de droite (la largeur du corps de texte augmente). S'il est positif réduit la largeur du corps du texte.

Les options suivantes sont utilisées pour l'impression (notamment quand on utilise les services d'un imprimeur). Certaines permettent d'imprimer plusieurs pages sur une feuille.

location

valeurs=left middle right bottom top singlesided doublesided
Détermine l'emplacement de la page sur la feuille de papier. Utile quand le format de papier et d'impression est différent. Par défaut c'est le coin en haut à gauche. Attention l'option doubleslided ne crée pas un document recto-verso, elle sert pour un positionnement différent selon les faces, de la page sur la feuille de papier.

Fig. 9 : Position de la page (en gris) sur la feuille (en blanc) en fonction des valeurs de location

nx, ny, dx, dy

valeurs=nombre
La page 1 du document est dupliquée nx fois sur l'axe des x, sur la première page imprimée, la page 2 nx fois sur la deuxième feuille imprimée. ny idem à nx mais pour l'axe des y. dx et dy correspondent à l'espace séparant les pages sur l'axe des x et l'axe des y (nul par défaut).

Fig. 10 : Position de la page (en gris) sur la feuille (en blanc) en fonction des valeurs de nx et ny

scale

valeurs=nombre
Met à l'échelle la page avant de la placer sur la feuille de papier. Une valeur de 0.5 divise par deux la taille du document. L'emplacement sur la feuille de papier dépend de location.

marking

valeurs=on color screen
Pour obtenir des traits de coupe.

onpour créer de simples croix
colorpour quelque chose de plus sophistiqué, avec une échelle des couleurs
screenpour quelque chose de plus sophistiqué, avec une échelle des gris

Fig. 11 : Position de la page (en gris) sur la feuille (en blanc) en fonction des valeur de marking et scale

Valeurs par défaut

Les valeurs par défaut de ConTeXt, introduction sont :

La commandes \showframe permet de visualiser les marges, en-tête et pied de page et \showsetups affiche toutes les dimensions de la page et la commande \showlayout affiche à la fois les marges et les dimensions de la page. Le fichier suivant affiche les valeurs par défaut d'une page ConTeXt, introduction

\starttext
\showlayout
\stoptext

Fig. 12 : Le résultat de la commande \showlayout.

Un exemple d'empagement

Pour plus d'explication, je te renvoie au site http://www.alain.les-hurtig.org/varia/empagement.html et à l'article (fichier pdf) de Markus Kohm paru dans les Cahiers de GUTenberg : Étude comparative de différents modèles d'empagement de Markus Kohm

Je ne détaillerai ici qu'un seul empagement que j'utilise pour mes rapports. Il est basé sur la méthode d'Olivier Randier. Il est couramment admis que le rapport hauteur/largeur d'une feuille pour un document imprimé doit être de 3/4 ou 2/3. Or le format A4 à un ratio de 1/√2. La méthode d'Olivier Randier permet d'obtenir un bon résultat, avec un format de page A4.

X étant la largeur de la page et Y sa hauteur, n le nombre de divisions souhaitées (9 ou 12 en général) et v une constante (v=2 dans le Canon de Honnecourt), on a :
Blanc de tête=Y ÷ n
Blanc de pied=v × Y ÷ n
Petit fond=X ÷ n
Grand fond=v × X ÷ n

v n’est pas obligatoirement égal à 2. Dans une méthode qu’il a mise au point, Olivier Randier utilise
v=Y ÷ X

Pour mes rapports j'utilise un format de papier a4 donc :
X=210 mm
Y=297 mm
n=12
v=297÷210=1,41

Ce qui donne :
Blanc de tête=297 / 12=24,75 mm que j’arrondis à 25 mm
Blanc de pied=1,41 x 297 / 12=34,89 que j’arrondis à 35 mm
Petit fond=210 / 12=17,5 mm
Grand fond=1,41 x 210 / 12=24,675 mm que j’arrondis à 25 mm

On obtient une justification de 210 – 17.5 – 25=167,5 mm et
une hauteur d'empagement de 297 – 25 – 35=237 mm

Ce qui se traduit en ConTeXt, introduction par

\setuplayout[backspace=17.5mm,topspace=25mm,width=167.5mm,height=237mm]

Si je n'utilise pas d'en-tête ni de pied de page et que je n'ai besoin que d'un numéro de page que je place hors de l'empagement je procède comme ceci :

\setuplayout[backspace=17.5mm,topspace=25mm,
width=167.5mm,height=237mm,
header=0pt,headerdistance=0pt,
footerdistance=0pt,footer=0pt,
bottom=10mm,bottomdistance=15mm,
location=doublesided]
\setuppagenumbering[alternative=doublesided,location=]
\setupbottomtexts[][pagenumber]

J'attribue une valeur nulle aux en-tête et pied de page. Par défaut la valeur du blanc de pied (bottom) est 0 comme je veux y placer mon numéro de page je lui donne une valeur.

\setuppagenumbering permet d'indiquer une numérotation en recto-verso (alternative=doublesided) et de supprimer la numérotation des pages dans le pied de page (location=). Voir la fiche sur la numérotation.

\setupbottomtexts me permet de placer le numéro de page dans le blanc de pied. (voir la fiche sur les en-tête et pieds de page).

Si j'utilise les en-têtes et pieds de page ma mise en page devient :

\setuplayout[backspace=17.5mm,topspace=25mm,
width=167.5mm,height=237mm,
header=5mm,headerdistance=10mm,
footerdistance=5mm,footer=10mm,
location=doublesided]
\setuppagenumbering[alternative=doublesided,location=right]

Les mesures de distances

À toutes les options de distance vues précédemment correspond une distance qui s'écrit :

\option

Par exemple la distance correspondant au petit fond s'écrit :

\backspace

La commande suivante :

\the\backspace

retourne la valeur du petit fond.

Les dimensions les plus utiles sont celles concernant la taille du texte, elles sont résumées dans le tableau ci-dessous :

distancevaleur
\makeupheighthauteur du texte (height)
\makeupwidthlargeur du texte
\textwidthlargeur d'une colonne
\textheightheight - (header+footer)

Dans le cas d'un document sur une seule colonne \makeupwidth=\textwidth.

Mise en page locale

En théorie la mise en page est automatique. Mais il peut arriver des cas pour lesquels il serait souhaitable d'intervenir pour passer une ou deux lignes sur une autre page, par exemple. Tu peux donc ajuster localement la mise en page par :

\adaptlayout[option 1][option 2]

option 1 correspond aux numéros de page du document final et option 2 prend les valeurs height=dimension ou lines=nombre de lignes.

Attention les valeurs de height et de lines sont des valeurs que l'on retranche si négatives ou que l'on ajoute si positives à \textheight. En cas d'ajout, elle se fait au dépens du pied de page et ne peut jamais dépasser celui-ci. Donc c'est inutile de mettre des valeurs trop grandes. Par exemple

\adaptlayout[15,26,36][height=+0.5cm] \adaptlayout[12][lines=-1]

Ces commandes sont à placer dans le préambule de ta source. La hauteur du corps de texte sera augmentée d'un demi-centimètre pour les pages 15, 26 et 36 et sera diminuée d'une ligne pour la page 12.

Le module fullpage

Il permet comme son nom l'indique de créer des pages avec des marges minimales. Tu le charges en début de ton document par la commande :

\usemodule[fullpage]

Ce module accepte deux options style et margin que tu places soit lors du chargement du module soit dans une commande \setupfullpage[option=valeur]

Par exemple :

\usemodule[fullpage][style={cm,empty}]

ou bien

\usemodule[fullpage] \setupfullpage[style={cm,empty}]

L'option style prend les valeurs suivantes :

L'option margin indique la dimension que tu attribues aux marges en ayant spécifié style=margin

\usemodule[fullpage][style={margin,empty},margin=10mm]