Mme/Mr Michu écrit en français

Continuons notre rapport, notre introduction terminée, nous allons commencer notre rapport par un historique des recherches sur le site d’Harfouête – La Mare au Diable. Pour cela nous allons créer un nouveau fichier que nous allons appeler historique.tex. Pour créer un nouveau fichier tu tapes Ctrl N ou tu cliques sur l’icône Bébert

Voici ses premières lignes :

% !TeX root = monRapport.tex
\chapter{Historique des recherches}
\section{Les prospections de Salomon \bsc{Caine}}
Salomon \bsc{Caine} (1865-1932) comme tous les cultivateurs de la \vallee fut très tôt sensibilisé à la préhistoire, et c’est naturellement qu’il se mit à ramasser des silex taillés qu’il découvrait lorsqu’il labourait ses terres avec ses b\oe ufs. À partir des années 1910, sur les conseils de M\up{me} Marie-Odile \bsc{Dupain du Tertre}, qui fouillait le gisement de \og La Roche Penchée\fg situé sur des terres appartenant à Salomon \bsc{Caine}, celui-ci commença à classer ses découvertes et surtout à noter avec précision sur un plan cadastral l’endroit des ses trouvailles.
% !TeX root = monRapport.tex
\startchapter[title={Historique des recherches}]
\startsection[title={Les prospections de Salomon {\sc Caine}}]
Salomon {\sc Caine} (1865-1932) comme tous les cultivateurs de la \vallee\ fut très tôt sensibilisé à la préhistoire, et c’est naturellement qu’il se mit à ramasser des silex taillés qu’il découvrait lorsqu’il labourait ses terres avec ses bœufs. À partir des années 1910, sur les conseils de M\high{me} Marie-Odile {\sc Dupain du Tertre}, qui fouillait le gisement de « La Roche Penchée » situé sur des terres appartenant à Salomon {\sc Caine}, celui-ci commença à classer ses découvertes et surtout à noter avec précision sur un plan cadastral l’endroit des ses trouvailles.

La plupart des commandes présentes ici te sont déjà familière. Les deux seules commandes que tu ne connais pas sont \vallee, car c’est une commande que j’ai créée. Elle remplace « vallée du Pételasoiffe » car j’ai l’impression que je vais l’employer souvent et \up ou \high qui mettent en exposant.

\newcommand*{\vallee}{vallée du Pételasoiffe\xspace}
\define\vallee{vallée du Pételasoiffe}

Une petite digression : le clavier

Puisque l'on est dans un chapitre où il est question d'écrire en français il est important, je trouve, de parler du clavier de ton ordinateur, qui est le principal média pour écrire en français.

De nombreuses commandes LATeX/ConTeXt que l'on vient de voir, compense une insuffisance du clavier : \eo, \og, \', …

Je ne vais pas revenir sur l'histoire des claviers, QWERTY, AZERTY, mais depuis la fin des machines à écrire et de leur marteaux qui se bloquent, de nouveaux claviers adaptés à chaque langue sont apparus. Ceci rendent complètements obsolètes ces claviers des temps anciens. Le clavier idéal pour écrire en français s'appelle le BÉPO. Outre son ergonomie adaptée à la langue française, il possède toutes les lettres et tous les symboles pour écrire en français.

Le jeu en mode graphique.
Le jeu en mode graphique.
Le clavier BÉPO, image provenant du site https://bepo.fr/wiki.

Je te renvoie au site https://bepo.fr/wiki pour de plus amples renseignements.

Voici un extrait de la présentation du clavier BÉPO, provenant de ce site :

« L’arrangement des touches de la disposition bépo est basé sur une étude statistique de la langue française. Les lettres les plus fréquentes sont placées sur la rangée de repos ce qui permet de limiter les efforts et donc la fatigue musculaire. La frappe devient plus confortable ce qui réduit les risques de troubles musculosquelettiques. »

« Tous les caractères de la langue française sont présents : Ç, Œ, Æ, É, È, À, Ù, Ÿ, les guillemets « », l’apostrophe typographique « ’ », les points de suspension « … », l’espace insécable et l’espace insécable fine ou encore les différents tirets, dont le tiret cadratin « — » et le tiret demi-cadratin « – ». »

« À ceux-ci s’ajoute une multitude d’autres caractères absents de la disposition azerty dont :

Et avec le clavier numérique j'obtiens avec AltGr →↗↖↑↙←↓↘↕↔ et avec Maj+AltGr ⇘⇒⇗⇖⇐⇙⇓⇕⇔

J'utilise un clavier BÉPO depuis longtemps et tu comprends bien que toutes les commandes du type ~ \og \oe \' me sont complètement inutile et dans la suite du tutoil se peut que j'oublie de les utiliser.

Obtenir un clavier BÉPO n'est pas toujours évident, il y a peu de fabricant et ils sont souvent en rupture.

Le jeu en mode graphique.
Un exemple de clavier BÉPO.
Le jeu en mode graphique.
Un autre exemple de clavier BÉPO encore plus ergonomique.

Il existe une autre solution plus économique et qui te permet de tester le BÉPO sans te ruiner. Elle consiste en un lot d'autocollants que tu places sur les touches de ton clavier AZERTY pour le transformer en BÉPO. Sous Linux il est très facile de configurer n'importe quel clavier en clavier BÉPO et vis versa, pour les autres systèmes d'exploitation je ne sais pas si c'est également faisable, mais je suppose que oui.

Le jeu en mode graphique.
Un clavier AZERTY transformé en BÉPO à l'aide d'autocollants.

Quelques petits trucs en plus

Premier, deuxième, ...

LATeX avec le package french possède des commande pour écrire 1er, 2e, …

Premier s’abrège avec 1\ier et deuxième avec 2\ieme. Pourquoi ne pas utiliser 1\up{ier} ou 2\up{ieme} ? Parce que en typographie française le ier de premier s’écrit er et pas ier , le ième de deuxième, troisième, dixième, . . . s’écrit e et pas ième , me, . . . En utilisant les raccourcis de french tu es sûr de respecter cette règle. Donc voici les commandes à utiliser :

1\ier, 1\iers, 1\iere, 1\ieres, 2\ieme, 2\iemes, 10\ieme, 10\iemes...

qui impriment :

1er , 1ers ,1re ,1res , 2e , 2es , 10e , 10es . . .

ConTeXt ne possède pas de telles commandes. Donc tu as deux possibilités soit utiliser 1\high{er}, 2\high{e}, soit tu te crées des commandes qui vont bien, c'est ce que j'ai fais :

\define\ier{\high{er}}

que tu utilises

Le 1\ier\ jour.

ou

\define\ier{1\high{er}}

que tu utilises

Le \ier\ jour.

Tu fais pareil pour les autres commandes :

\define\ieme{\high{e}}
\define\iemes{\high{es}}

Numéro, primo, secundo et les degrés

Un petit peu de typographie. Dans no on a un o en exposant et pas un petit rond ° obtenu par la touche de ton clavier. No est une abréviation de Numéro pas de Nunér0. Pour te montrer la différence voici dans l'ordre un o (lettre) en exposant un 0 (zéro) en exposant et ° du clavier : no, n0 et n°. Les degrés et les primo, secundo sont par contre des petit rond en exposant tu peux donc utiliser le ° de ton clavier.

En LATeX, avec french, no , nos ,No et Nos s’écrivent \no, \nos, \No et \Nos. french ajoute automatiquement une espace insécable entre no et le chiffre, donc tu codes : \no1 pour no 1 et \nos12, 25 et 38 pour nos 12, 25 et 38. Tu peux avoir l’impression que \no 1 (avec une espace de ton clavier non bépo) pour no 1 et \nos 12, 25 et 38, c’est pareil. Eh bien non car dans ce cas l’espace entre le no et le chiffre n’est pas insécable et tu peux te retrouver dans certain cas avec le no en fin de ligne et le chiffre au début de la suivante, et ça c’est pas beau.

ConTeXt n’a pas ces commandes, il faut donc les créer :

\define[1]\no{n\high{o} #1}
\define[1]\No{N\high{o} #1}
\define[1]\nos{n\high{os} #1}
\define[1]\Nos{N\high{os} #1}
ou si tu n’as pas l’espace fine insécable au clavier :
\define[1]\no{n\high{o}\,#1}
\define[1]\No{N\high{o}\,#1}
\define[1]\nos{n\high{os}\,#1}
\define[1]\Nos{N\high{os}\,#1}
que tu utilises comme ça :
\no{2}, \nos{3 et 4} ,\No{1} et \Nos{7 et 8}

no 2, nos 3 et 4 ,No 1 et Nos 7 et 8

Les accents

Si tu n'as pas la chance d'avoir un clavier BÉPO, tu peux avoir besoin ponctuellement pour écrire un mot ou un nom étranger d’une lettre accentuée qui n’est pas présente sur ton clavier, voici les solutions. La commande \’ (la touche qui contient également le 4 de ton clavier) ajoute un accent aigu et ce sur n’importe quel lettre \’U ⇒ Ú, \’o ⇒ ó. L’accent grave s’obtient avec \‘ (la touche AltGr è ) \‘g =⇒ g̀, \‘A =⇒ À. Pour les autres accents c’est le même principe, voici une liste qui les résume (même commande en LATeX et ConTeXt) :

\^ o ⇒ ô

\" o ⇒ ö

\H x ⇒ x̋

\~ o ⇒ õ

\c e ⇒ ȩ

\k o ⇒ ǫ

\= x ⇒ x̄

\. x ⇒ ẋ

\d o ⇒ ọ

\r x ⇒ x̊

\b x ⇒ x

\u x ⇒ x̆

\v x ⇒ x̌

Modifications apportées aux fichiers preambuleRapport.tex

\documentclass[a4paper,twoside,11pt,french]{scrreprt}
\usepackage[utf8]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage{babel}
\usepackage[np]{numprint}
\usepackage{xspace}
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%% Mes commandes %%
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

\newcommand*{\site}{Harfouëte -- La Mare au Diable\xspace}
\newcommand*{\imp}{\em}
\newcommand*{\vallee}{vallée du Pételasoiffe\xspace}
\mainlanguage[fr]
\language[fr]
\setcharacterspacing[frenchpunctuation]
\setupbodyfont[11pt]
\setuppagenumbering[alternative=doublesided]
\setupindenting[yes,next,small]
\setupunits[method=3,order=reverse]
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%% Mes commandes %%
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

\define\site{Harfouëte -- La Mare au Diable}
\define\imp{\em}
\define\vallee{vallée du Pételasoiffe}
\define\ier{1\high{er}} \define\ieme{\high{e}}
\define\iemes{\high{es}} \define[1]\no{n\high{o} #1}
\define[1]\No{N\high{o} #1}
\define[1]\nos{n\high{os} #1}
\define[1]\Nos{N\high{os} #1}

Modifications apportées aux fichiers introduction.tex

\addchap{Introduction}
La découverte d’un nouveau gisement moustérien dans cette région du Balafon Occidental est toujours un événement. Surtout quand cette découverte à lieu dans la vallée du Pételasoiffe, appelée par de nombreux auteur la «Vallée de l’Omo» de l’Europe du Nord\footnote{Rendons à César ce qui… c’est au professeur Raoul \bsc{Dumortier} que l’on doit la première mention de cette expression.}. Le site d’\site, découvert en 2019, outre son insertion dans un contexte micro-régional riche, faisant déjà l’objet de très nombreuses recherches\footnote{Une synthèse sous la direction de Robert \bsc{de Latour} devrait paraître à la fin de l’année 2021.}, présente un grand intérêt intrinsèque. En effet la présence de {\imp plusieurs foyers} et de {\imp reste osseux} rendent ce site unique dans cette région.

Le gisement d’\site est situé à proximité de deux sites mondialement connu. En amont, à \np[m]{500} à vol d’oiseau se trouve le site de \og La roche Penchée\fg, fouillé depuis les années 1887. À \np[km]{1,5} en aval, se situe le gisement moustérien de \og La Castellerie Rouge\fg, étudié depuis près de vingt ans par l’équipe américaine du professeur A. L. \bsc{Robinson}.

et

\starttitle[title={Introduction}]
La découverte d’un nouveau gisement moustérien dans cette région du Balafon Occidental est toujours un événement. Surtout quand cette découverte à lieu dans la vallée du Pételasoiffe, appelée par de nombreux auteur la «Vallée de l’Omo» de l’Europe du Nord\footnote{Rendons à César ce qui… c’est au professeur Raoul {\sc Dumortier} que l’on doit la première mention de cette expression.}. Le site d’\site, découvert en 2019, outre son insertion dans un contexte micro-régional riche, faisant déjà l’objet de très nombreuses recherches\footnote{Une synthèse sous la direction de Robert {\sc de Latour} devrait paraître à la fin de l’année 2021.}, présente un grand intérêt intrinsèque. En effet la présence de {\imp plusieurs foyers} et de {\imp reste osseux} rendent ce site unique dans cette région.

Le gisement d’\site\ est situé à proximité de deux sites mondialement connu. En amont, à 500\,m à vol d’oiseau se trouve le site de «La roche Penchée», fouillé depuis les années 1887. À 1,5\,km en aval, se situe le gisement moustérien de «La Castellerie Rouge», étudié depuis près de vingt ans par l’équipe américaine du professeur A. L. {\sc Robinson}.
\stoptitle