Le trèfle blanc

Jusqu’à 25 cm de haut pour le trèfle blanc nain.

Jusqu’à 40 cm de haut pour le ladino.

Port rampant (stolons) tiges rampantes stolonifères.

Généralement le trèfle blanc est semé en association avec la plupart des graminées courantes pour l’établissement de pâtures à la dose de 1-1,5 kg/ha (pour 25 kg de graminées).

Le surpâturage de ce type de pré entraîne son développement excessif (risques accrus de météorisation et diminution du rendement).

Exigeant en lumière et en eau.

Assez sensible à la sécheresse.

Résistant au froid .

Jusqu’à 2 600 m d’altitude en France (adret).

Il préfère nettement les zones où le degré hygrométrique de l’air est constamment élevé.

Il se maintient difficilement au régime de fauche exclusive, en raison de son port rampant et de ses exigence de lumière.

Le trèfle blanc fixe, en association, 100 a 300 kg d’azote/ha/an.

Suivant les populations et les conditions du milieu, mais on estime que 60 kg à 150 kg environ seraient seulement utilisés par les graminées associées. Le régime de fauche exclusive, avec des coupes peu fréquentes, le fait disparaître.

En revanche, la fauche précédée d’un pâturage précoce (déprimage) non excessif, maintient une proportion convenable de trèfle blanc.

Bien que la productivité du trèfle blanc soit faible on considère néanmoins sa présence comme intéressante dans les prairies destinées à la pâture, car il repousse rapidement, de plus il est très apprécié du bétail, a une excellente valeur nutritive, stimule l’appétit, équilibre l’alimentation.

20 à 30% de trèfle blanc dans une pâture cultivée améliore la digestibilité de la grainée et augmente la consommation, mais l’idéal est proportion 50 % trèfle blanc, 50% de graminées.

On peut trouver 12 millions de vers de terre à l’hectare dans les champs de trèfle. C’est dans les pâturages bien aérés qu’on trouve le maximum de lombrics. (C’est sous les céréales qu’on en trouve le moins).

Les vers de terre et leurs excréments contiennent un antibiotique qui anéantit les bactéries pathogènes : entre autres, des cultures de bacilles tuberculeux furent entièrement détruites par des lombrics.

NB : le ver de terre n’aime pas l’ammoniac libre...